Ce que mots vous inspirent 3125

Quand la lampe n’est pas encore éteinte, quand le feu commence à pâlir et que le soleil se cache, il y a quand même dans la rue des gens qui passent. (Pierre Reverdy)
*toile d’Henri Rondel
Quand la lampe n’est pas encore éteinte, quand le feu commence à pâlir et que le soleil se cache, il y a quand même dans la rue des gens qui passent. (Pierre Reverdy)
*toile d’Henri Rondel
Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
« Mar | ||||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||
6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 |
20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 |
27 | 28 | 29 | 30 |
À l’aube de mes pensées naissantes. Tristes et désespérées, comme une nuit sans étoiles où un étriqué quart de lune semble une tache dans l’immaculé noir du ciel.
À l’aube, disais-je, je ferme les yeux et je voyage jusqu’à toi pour ne pas sombrer dans le désespoir des hommes qui meurent, avant l’heure, pour ne plus avoir envie de leurs rêves.
Et tout est là. Intact. Vivant. J’entends son cœur battre. Les longs baisers. Les goüts interdits. Le frisson de la jouissance. Nos corps humides. Le repos heureux. Après le corps à corps consenti. Sa tête qui s’accommode de mon épaule. Les yeux fermés. L’abîme serein d’un sommeil grandissant finira par triompher de nous.
Puis, plus tard, je sais que tu raconteras nos vies, en quelques lignes, au carnet muet sur ta table de chevet. Ton seul confident intime. Celui à la couverture bleu nuit, avec Diary écrit en lettres d’or, que tu m’as fait promettre de ne jamais ouvrir.
Ici, avec un sourire de déesse amoureuse, tu fais semblant de croire à mon mensonge.
Comment by Armando — 20 mai 2023 @ 3:45