Ce jour qu’on finit par souhaiter
À force de se tromper vient un jour où on ne sait faire que ça. Jour après jour. En pensant faire plaisir, en voulant aider. Mais chaque fois on commet un impair, on dit le mot qu’on ne devrait pas dire, on pose le geste qu’il ne fallait pas. Et le livre ouvert sur les genoux, on sait qu’approche le jour où on se taira pour de bon. Et même, on finit par le souhaiter.
*sur une toile de Joan Breckwoldt