Les illustrations de Silke 4
Que se racontent-elles sous le parapluie? Une autre illustration signée Silke Leffler.
Que se racontent-elles sous le parapluie? Une autre illustration signée Silke Leffler.
Cette illustration signée Silke Leffler vous raconte-t-elle quelque chose?
Une autre illustration signée Silke Leffler. Que vous inspire-t-elle?
Je suis fan des illustrations de l’artiste allemande Silke Leffler depuis plus de dix ans, lesquelles contiennent souvent des cœurs. Notamment celle-ci. Et comme c’était la Saint-Valentin avant-hier et que j’ai acheté quelques cartes postales de cette artiste il y a quelque temps, j’ai choisi de les partager avec vous aujourd’hui. Et comme aucune de celles-ci n’a de titre, je vous propose en ce dimanche de leur en donner un ou d’écrire quelques lignes afin de nous raconter ce qu’elles évoquent pour vous ou quelle émotion elles suscitent, en commençant par celle-ci.
L’amour est le parfum et la saveur de la vie. Et même si son goût est parfois amer, il donne à l’existence sa beauté, sa chaleur, sa magie. (Frédéric Lenoir)
*toile de Lorenzo Mattotti
Les prétentions sont l’apanage de la médiocrité. (Henri Boucher)
*toile de Jan Adam Kruseman
Quand j’ai reçu cette superbe carte, envoyée de Prince George, en Colombie-Britannique par Kelly, je n’ai pas tout de suite vu que l’artiste Erin Stagg avait ajouté sa signature (avec un marqueur argent) à celle imprimée sur la carte. Quelle jolie surprise! Et quel plaisir de découvrir le travail de cette artiste remarquable!
La liberté est toujours la liberté de celui qui pense différemment. (Rosa Luxembourg)
*toile de Lucy Doyle
Quand je me suis levée ce matin de novembre 1989, j’ignorais que ce midi-là je mangerais avec Mary Higgins Clark, et que j’allais dévorer son plus récent roman qui était sur ma table de chevet, et dont la lecture était prévue pour le weekend à venir, sans tarder.
Elle Québec, qui venait de lancer son premier numéro et auquel je collaborais à l’époque, venait de me commander un court article qui relaterait ma rencontre avec la reine du crime de l’époque, Et quelle rencontre!
À l’heure où Mary Higgins Clark vient de s’éteindre, rien ne semble s’être effacé de ces deux heures où nous avons discuté sans temps mort. Comme si nous nous connaissions depuis un moment. L’auteure de La maison du guet était abordable, chaleureuse, amicale. Et tellement souriante.
Trente ans plus tard, des anecdotes me viennent en tête. Des anecdotes que j’ai envie de partager aujourd’hui. Pour qu’elles ne s’envolent jamais.
Ainsi, le fait qu’elle écrivait la nuit, assise sur le plancher de la cuisine, un tapis la recouvrant entièrement afin d’étouffer le cliquetis de la machine à écrire pour ne pas troubler le sommeil de ses jeunes enfants. Ou ce rêve qu’elle a concrétisé, qui est celui de toute Irlandaise née à Brooklyn, d’avoir un jour un appartement avec vue sur Central Park. Ou encore son goût prononcé pour le vert qui était souvent la couleur des yeux de ses héroïnes.
Je me souviens de ses yeux pétillants, de cette passion pour la vie dans laquelle elle mordait visiblement, de son amour pour les siens, de son bonheur d’être à Montréal afin d’y rencontrer ses lecteurs et lectrices. Je me rappelle la séance photo qui a suivi, à laquelle elle voulait que j’assiste, et notre complicité du moment.
Il y a près de 15 ans que je ne lisais plus ses livres. Mais il me plaisait de savoir que l’âge ne l’avait jamais arrêtée et que chaque année, elle était fidèle au poste avec une nouvelle intrigue qui ne manquerait pas de plaire.
Je ne l’oublierai jamais, je crois.
*toile de Birgit Stern
L’ennui, qui dévore les autres hommes au milieu même des délices, est inconnu à ceux qui savent s’occuper par quelques lectures. Heureux ceux qui aiment lire. (Fénelon)
*toile de Boris Anisfeld