Cinquième jour
Ce besoin de se sentir utile qui a toujours été le mien. Omniprésent. Ce besoin que j’ai la chance de combler alors que d’autres sont confinés, loin des leurs, sans travail, en mode survie.
Ce besoin aussi, qui ne m’a pas quittée depuis plus de quatorze ans, de déposer des mots, des images, des états d’âme, des souvenirs, alors que tout se bouscule, que plus rien ne sera jamais pareil. Ce besoin de stabilité et de dire que je suis là, que je ne laisserai pas tomber ceux qui visitent le pays de Lali régulièrement, de temps en temps, voire par hasard.
Et cette envie de vous dire que ça va bien aller, et de vous inviter à lire cet article.
*toile de Romeo Mesisca