Lali

25 octobre 2020

Un dimanche avec Norge 3

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 4:01

À quoi bon semer des miettes blanches
derrière soi
comme Petit-Poucet
pour retrouver sa route,
puisque les oiseaux les mangeront!

Sois plus sage, ô moi-même
et apprends à aimer
ton incertitude et ta détresse.

Marin de la mer nue,
marin ivre de la mer périlleuse
aux routes sans souvenir,
aux dures bises salines.

Sois donc sage, puisque des oiseaux
avides mangeraient quand même
tes miettes blanches.

Et maintenant, tu peux bâtir
au style de ta fantaisie
tes fluides châteaux de carte,

poète.

(Norge)

*illustration de Mette Kaada

Un dimanche avec Norge 2

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 2:01

Fièvre amoncelée du bleu.
Le ciel s’est absous
de ses derniers nuages.
Le voilier est comme enchaîné;
il vogue, mais si lentement
que la meute des requins souples
l’a presque dépassé.

Nul surgissement d’île
aux horizons circulaires,
où l’œil puisse arrêter sa chute
et fraîchement atterrir;

Maintenant que chacun songe à des îles,
à des saveurs d’ananas
et d’oranges, à l’ombre ventilée
de palmiers-éventails.

Et tout ce bleu est plus cruel
qu’un Sahara!

(Norge)

*toile de Keith Gantos

Un dimanche avec Norge 1

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

Il y a trente ans jour pour jour s’éteignait le poète belge Georges Mogin, connu sous le nom de Norge. Pour vous le faire découvrir, j’ai invité quelques lectrices à s’installer à table afin de prendre une tasse de thé ou de café, en commençant par celle peinte par l’artiste Mary Morvant. Question de savourer les vers de ce poète, notamment ceux-ci :

Petit clairon de modeste note
Qui t’égosilles dans le matin,
Dis-moi, petit clairon de parlote,
Dis-moi pourquoi tu as du chagrin.

Dis-moi pourquoi clairon de faubourg,
Ton fa dièse a tant de détresse,
Dis-moi si c’est le nord qui te blesse
Ou si ton mal est un mal d’amour.

Petit museau musant grêle et froid,
Comment fais-tu pour chanter en berne
Et pour jeter de si peu de voix
Tant de clairon sur tant de caserne?

Tu te plains trop dans la noire cour,
Petit clairon de petite race.
Dis-moi si c’est le nord qui te glace
Ou si ton mal est un mal d’amour.

23 octobre 2020

Septembre, vu par Pamela

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Octobre est déjà fort avancé, mais rien ne nous empêche de regarder derrière nous, à l’heure où les arbres avaient encore des feuilles et où les dernières roses de l’été répandaient leur parfum. Je vous invite donc à retourner au mois de septembre, celui de Pamela Colebourn, et à découvrir d’autres de ses illustrations.

Ce que mots vous inspirent 2851

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Tu ne trouveras pas les limites de l’oubli, si loin que tu puisses oublier. (Maurice Blanchot)

*toile de Frans Masereel

22 octobre 2020

Ce que mots vous inspirent 2850

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Rien n’est moins drôle que d’expliquer l’humour. (Brandon Sanderson)

*toile de Nicolai Fechin

21 octobre 2020

Ce que mots vous inspirent 2849

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

J’ai choisi la peinture parce qu’elle m’était autant nécessaire que la nourriture. Elle me semblait être une fenêtre par laquelle je pouvais m’envoler dans un autre monde. (Marc Chagall)

*toile de Marc Chagall

20 octobre 2020

Les couleurs de Zwolle

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Mon amie Sofie était récemment à Zwolle, aux Pays-Bas. C’est là qu’elle a déniché cette carte postale mettant en évidence Diezerstraat et une des librairies de la ville, une toile signée Maikel van Vilsteren. J’aime beaucoup. Et vous?

Ce que mots vous inspirent 2848

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Des livres qu’on n’a pas encore lus constituent la promesse d’un avenir infini. (John Updike)

*toile de Cecil Bell

19 octobre 2020

Ce que mots vous inspirent 2847

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Au début du deuil, on pense que cette ère de l’anesthésie douce n’arrivera jamais, mais elle vient, comme reviennent les palpitations dans les cœurs brisés lorsqu’ils ont fini d’errer. (Céline Guarneri)

*toile de Jacob Levecq

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