Les proverbes indiens 4
Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. (Proverbe indien)
*toile de Doug Downey
Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. (Proverbe indien)
*toile de Doug Downey
Parler de ce qu’on ne connaît pas, c’est vouloir jouer aux échecs sans échiquier. (Proverbe indien)
*toile de Rupert Bunny
Si nombreux que puissent être les méandres de la rivière, celle-ci finira par se jeter à la mer. (Proverbes indiens)
*toile de Linda Apple
Je suis passée devant les bancs alignés, cherchant celui qui serait libre, quand une conversation est arrivée à mes oreilles.
– Tu connais celui-ci?
– Dis-moi…
– Quand le coassement des grenouilles prend fin, on n’en apprécie que mieux le silence.
– Oui, c’est vrai. Bien trouvé.
– Je n’y suis pour rien. C’est un proverbe indien.
Un proverbe indien… Tiens, tiens, me suis-je dit. Voilà un joli thème. Il me suffisait de rassembler quelques lecteurs assis sur des bancs et de trouver des proverbes indiens convenant aux uns et aux autres. De quoi nous faire un dimanche riche en leçons!
*toile du peintre Harold Altman
Viens
N’aie pas peur
Prends ma main
Laisse-moi te montrer la voie du silence
T’apprendre à écouter
Nous trouverons les clés
Rétablirons l’équilibre
Alors seulement
Nous pourrons nous délier
Partir l’un et l’autre
L’un sans l’autre
En paix
Michel Rheault, Si jamais la musique…
*choix de la lectrice de Cagnaccio di San Pietro
Ça y est, il a trouvé son idée. Il faut dire que depuis dimanche il n’a pas pratiquement pas cessé de penser à la lectrice d’Otto Dix. Elle lui rappelle tellement quelqu’un.
Vous rappelle-t-elle aussi quelqu’un?
*toile de Sandra Frazier
Abasourdi
Si fatigué
J’entends le chant du gouffre
Ta voix
Sirène sur le chemin d’Ithaque
Tu m’appelles
Je ne sais pas
Je ne saurai jamais
J’essaierai pourtant
Lettres bout à bout
Lianes pour me rendre jusqu’à toi
J’essaierai
Mais je ne saurai pas
Nos langues maternelles
À jamais disjointes
Michel Rgeault, Si jamais la musique…
*choix de la lectrice de l’artiste Gustave Courbet
Le silence renferme toutes les vérités; la parole porte tous les mensonges. (Jacques Ferron)
*toile de William Fettes Douglas
Le titre était si invitant que la lectrice du peintre russe Nikolaï Petrovich Bogdanov-Belsky s’est empressée d’ouvrir le recueil de Michel Rheault intituté Si jamais la musique… Un recueil qu’elle a déposé sur la table à l’intention des lectrices du soir et dont elle a extraits ces vers :
Je tire les rideaux
Me renferme en mon antre
Écoute
Le sursaut de la perte
Le vertige du silence
Sa nécessité
Pour Zef
combien d’automnes
depuis cet octobre
où chats siamois
nous vivions heures de miel
roulés dans les feuilles
combien d’automnes
avant autre octobre ou avril
me rouler dans les feuilles
pour ne pas y penser
(octobre 2011)
*toile d’Albert André