Ce que mots vous inspirent 539
Le goût n’est que la conscience du beau, comme la conscience n’est que le goût du bon. (Joseph de Maistre)
*toile de William Dyce
Le goût n’est que la conscience du beau, comme la conscience n’est que le goût du bon. (Joseph de Maistre)
*toile de William Dyce
Et souvent, cette difficulté à bouger. À faire autre chose que tourner les pages au son de quelques notes. À aller là où est supposément la vie, alors qu’elle est ici. Maintenant. Dans les mots d’un poète. Dans une phrase qu’on retient. Dans l’arpège qui se glisse dans nos mémoires.
Et souvent, l’envie de fermer les stores et d’oublier que le monde existe.
*toile de Malie Baehr
C’est un recueil du Québécois Normand Génois intitulé Le même souffle qui a attiré l’attention de la lectrice du peintre italien Renato Vernizzi. Le titre, comme les vers, l’ont séduite, si bien qu’elle l’a laissé ouvert sur ces mots choisis pour vous :
Souvenirs et rêves accordent à l’âge
des moments intemporels
certains nuages se détachent du crépuscule
cela ne protège en rien de l’étiolement
l’automne cède son rose à l’hiver
l’altération surprend ses éclats
flaque d’eau bleue ridée de feuillage
se dénature au contour des chemins
Un aigle plane
sur l’incendie
de son désir.
Le poème ne parle jamais
que sous l’étreinte.
Christophe Condello, Le jour qui s’attarde
*choix de la lectrice de Jean Max Friedrich Welz
Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie. (Khalil Gibran)
*toile de Marcel Duchamp
Comment lire un visage,
le regard appuyé
aux premières heures?
Les cils
déguisent à peine
nos fautes.
Christophe Condello, Le jour qui s’attarde
*choix de la lectrice de Berthe Bouvier
Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. (Albert Einstein)
*toile de Joseph Siffred Duplessis
Hier,
des mots ont disparu.
Peaux dérobées
sous les caresses.
La bouche ne s’ouvre plus
qu’au secret.
Christophe Condello, Le jour qui s’attarde
*choix de la lectrice de Najat Bouzid