Lali

22 janvier 2012

Un dimanche portugais 5

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 10:01

Nos malheurs entrent toujours par des portes que nous leur ouvrons.

*Proverbe choisi par la lectrice de Michael Scholl

En vos mots 250

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Comme chaque dimanche, depuis maintenant 250 semaines, une toile est ici accrochée pendant une semaine, le temps pour vous de l’examiner à loisir, de vous en imprégner et de laisser parler votre plume (ou votre clavier) afin de nous dévoiler ce qu’elle recèle en vos mots, qu’ils riment ou non, puisque le jeu se prête à tous les genres et à toutes les formes.

Ce n’est que dans une semaine que nous lirons ce que la lectrice et musicienne du peintre italien Carlo Vighi aura inspiré, alors qu’une nouvelle toile sera offerte à ceux qui voudront tenter l’expérience pour la première ou la énième fois, puisque c’est à ce moment et pas avant que seront validés tous les commentaires.

Puisse la toile de ce dimanche vous donner envie de déposer quelques lignes…

Un dimanche portugais 4

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:01

À qui sait comprendre, peu de mots suffisent.

*Proverbe portugais choisi par la lectrice d’Yvonne van Woggelum

Un dimanche portugais 3

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 4:01

Une bonne parole éteint plus de feu qu’un baquet d’eau.

*Proverbe portugais choisi par la lectrice de Pavel Rehurek

Un dimanche portugais 2

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 2:01

Il est préférable d’être reine une heure que duchesse toute sa vie.

*Proverbe portugais choisi par la lectrice de Vladimir Volegov

Un dimanche portugais 1

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

La lectrice peinte par l’artiste portugaise Elisabete Maria Sombreireiro Palma ayant appris qu’il y a trois jours, Armando, notre Portugais préféré, avait fêté son anniversaire, a enfilé une robe bleue et invité d’autres lectrices vêtues de bleu à se joindre à elle afin de partager avec nous quelques proverbes portugais.

Une idée qui en valait bien une autre, puisque, comme le dit le proverbe portugais :
Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle.

21 janvier 2012

Les mots de Sylvain 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Genèse

le premier Feu ce fut tes yeux
fruit double soleils ruisselants

le premier Ciel ce fut ton front
que tous les oiseaux reconnurent

la première Terre ton corps
dont on ne finit pas le tour

et l’Eau première ma liquide
toutes tes lèvres pour ma soif

Sylvain Lelièvre, Entre écrire

*choix de la lectrice de Claartje van der Linden

Se dire que…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 10:15

Laisser le froid dehors.
Ne pas aller vérifier s’il est cinglant, si l’humidité traverse le manteau le plus chaud.
Savourer une tasse de café. Longuement. Déplier les notes accumulées depuis des jours, éparpiller les livres autour de soi. Hésiter pour la musique.

Sourire en relisant une phrase griffonnée à la hâte entre deux stations de métro.
Se dire que le printemps reviendra.

*toile de Carl Schmitz-Pleis

Même lui…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Même l’écrivain E. N. Chririkov (ici peint par Ivan Kulikov)a été séduit par la toile de la semaine et a décidé d’écrire quelques lignes, question de prêter vie à celle-ci. Ferez-vous comme lui?

20 janvier 2012

Les mots de Sylvain 4

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Notre vie

Je marche près de toi
Tu marches près de moi
On dit que nous vivons ensemble
Moi je sais seulement
Que toute la vie ment
Si chaque jour ne nous rassemble
Sans toi je ne sais pas
Où trébuchent mes pas
Sans toi tous les soleils sont sombres
Sans toi tous les espoirs
Se maquillent de noir
Sans toi tout près de moi je sombre

On ne s’est pas connu
Simplement reconnu
Comme on reconnaît son visage
Dans le miroir sans tain
De deux regards certains
De n’être qu’un seul paysage
Et nous ne savons rien
Ni le mal ni le bien
Nous sommes nous deux sans comprendre
Et sans autre passé
Que cet amour blessé
D’être jour après jour plus tendre

Nous allons simplement
Comme vont les amants
Parmi les gestes et les choses
Qui font de chaque jour
Le chemin de toujours
Et nous ne croyons plus aux roses
Dites le verbe aimer
Dites le mois de mai
Dites les mots qui sont les vôtres
Jamais ceux que je sais
Ne sauront dire assez
Ce trop grand amour fou le nôtre

Sylvain Lelièvre, Entre écrire

*choix de la lectrice de Mieke Ter Brake

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