À l’aube 2
Nuit
nubile échancrure
qu’emplissent tes cheveux
voilier de croix vertes
ma part d’intime voyage
loin du temps
Makency Orcel, À l’aube des traversées et autres poèmes
*choix de la lectrice de Zvi Malnovitzer
Nuit
nubile échancrure
qu’emplissent tes cheveux
voilier de croix vertes
ma part d’intime voyage
loin du temps
Makency Orcel, À l’aube des traversées et autres poèmes
*choix de la lectrice de Zvi Malnovitzer
Dans la communication, le plus compliqué n’est ni le message, ni la technique, mais le récepteur. (Dominique Wolton)
*toile de Fernand Toussaint
La lectrice peinte par Brandi Read avait le choix. Mais de la dizaine de recueils sur la table, un l’a attiré plus que les autres. C’est ainsi qu’elle a ouvert À l’aube des traversées et autres poèmes de l’écrivain haïtien Makenzy Orcel, et qu’elle s’est arrêtée ici :
les branches
miment tes cils
quand les larmes se muent
en vitres de mer
il faut grimper
ses intimes falaises
pour attacher des ailes
à la beauté
Une visite de Shakespeare and Company, à Paris (plutôt que d’Indigo de la rue Bloor, à Totonto)
*pour le lecteur de Jenny Armitage
Une visite du Stockmann Academic Bookstore, la plus grande librairie de toute la Scandinavie.
*pour le lecteur de Pablo Gallo
Une visite de Cook & Book de Bruxelles, en deux temps :
première partie
deuxième partie
*pour les lecteurs de l’illustratrice italienne Nicoletta Costa
Une visite de la Livraria Lello & Irmão de Porto, probablement la plus belle librairie au monde.
*pour les lecteurs de l’artiste néerlandaise Malie Baehr
Un petit tour au marché d’Al-Azbekiya du Caire, pour faire provision de livres usagés.
*pour les personnages de Pam Dallaire
Une visite de la Livraria El Ateneo, installée dans l’ancien Splendid de Buenos Aires.
*pour les personnages peints par l’artiste britannique Sarah Bryant
Elle s’est emmitouflée. Pas question pour la lectrice de l’artiste ukrainienne Tatiana Yablonskaya de mettre le nez dehors. Il a peut-être neigé. Ou le sol est-il couvert d’une fine couche de verglas. Ou peut-être fait-il si froid que rien qu’à l’idée de sortir elle a déjà froid.
Elle restera donc au chaud toute une semaine. Dans la même pause. Afin que vous puissiez lui prêter votre voix, vos mots. Ce n’est que dans une semaine que nous les lirons, comme le veut l’habitude.
Au plaisir de vous lire.