Rendez-vous avec l’imagination
Cubes, neige et livres semblent inspirer l’illustrateur sud-coréen Gobugi. Mais pas que ça! Visitez ses pages : des moments plein d’imagination vous y attendent.
Cubes, neige et livres semblent inspirer l’illustrateur sud-coréen Gobugi. Mais pas que ça! Visitez ses pages : des moments plein d’imagination vous y attendent.
Elle est là. Invitante.
Oserez-vous l’utiliser pour animer la toile de la semaine?
*toile de Kirsten Tradowsky
La vie s’agite tout près
confusion d’objets et de sons
dans le chaos des heures et des marées
où mon esprit se perd
des oiseaux noirs taquinent ses vagues
meublent le ciel de leur liberté
les herbes se rassemblent sur ses dunes
j’y cueille des mots
d’écume et de sel
Paule Doyon, Près de la fenêtre, je l’aperçois, elle attend…
*choix de la lectrice de Pieter Jacobus van Boxel
Les astres marchent dans la nuit
seule la lune entend leurs pas
dans son sommeil
au-dessus de la noirceur de l’eau
les épines des étoiles ne sont pas visibles
mais comme les roses elles en ont
les étoiles sont les fleurs de la nuit
et n’aiment pas être touchées
Paule Doyon, Par la fenêtre, je l’aperçois, elle attend…
*choix de la lectrice de Peter Franklin
Écrire est une action grave, et qui ne laisse pas indemne celui qui la pratique. Une fois engagé dans cette voie, il n’est pas de retour en arrière qui soit possible. (Claude Edmonde Magny)
*toile de Leonard Campbell Taylor
Elle écrit en lettres furieuses
une très vieille histoire
une musique violente
dont les notes se brisent en écume
la nuit on ne peut pas la voir
seules ses phrases blanches
révèlent ses contours
Paule Doyon, Par la fenêtre, je l’aperçois, elle attend…
*choix de la lectrice de Charles Louis Verwee
Envie de sourire? Promenez-vous dans l’univers des plus réjouissants de l’illustratrice Virpi Pekkala. Vous ne vous ennuierez pas une seule seconde!
La poésie est toujours un acte de paix. Le poète naît de la paix comme le pain naît de la farine. (Pablo Neruda)
*toile de Paul César Helleu
Pour toi, douce sœur mienne, dans ton cœur,
Je me sais sûr, comme toi dans le mien;
Nous fûmes, sommes — je suis comme tu es —
Des êtres ne pouvant s’abandonner;
Et c’est ainsi, ensemble ou séparés,
De l’aube de la vie au lent déclin
Enlacés. — Vienne la mort lente ou prompte,
Toujours le lien premier sera le lien ultime!
Lord Byron, Poèmes
*choix de la lectrice de Sarah Birch