Lali

9 avril 2014

L’objet des sens 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

LEAKE (Gerald)

Une chambre secrètement chaude
deux corps gravitent et se côtoient
suavement baignent d’une intimité discrète
ce qui est apparence émerge de cet éclairement.

Serge Mongrain, L’objet des sens

*choix de la lectrice de Gerald Leake

8 avril 2014

L’objet des sens 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

GANAPATHY (Vin) - 4

Une mer uniforme et close se referme comme une cicatrice
une autre vague s’ajoute identique à la première
une symétrie plus que parfaite doucement éclaire
l’origine de l’arabesque à quelques pas du lieu de la naissance
l’histoire des marées, le récit de chaque vague
le corps recèle de prodigieux secrets.

Serge Mongrain, L’objet des sens

*choix de la lectrice de Vin Ganapathy

7 avril 2014

L’objet des sens 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BRAMLEY (Frank) - 4

La charpente avance en dansant
la danse mime les gestes d’une partition
un air familier, une musique vidée de sa mémoire
la chair tannée des solstices, de sable et de sel
le visage tendu vers la terre de ses songes
le corps se relance, la danse reconnaît la musique
la même musique qui n’ose pas dire son nom.

Serge Mongrain, L’objet des sens

*choix de la lectrice de Frank Bramley

6 avril 2014

L’objet des sens 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

COTES (Francis) - 2

Le vent insiste et se colle à nous
nos corps dérapent passionnés
mous découvrons une nouvelle vision du monde
apparentée aux incertitudes de la nuit
partout le tumulte de la mer
le soulèvement des vagues
la nuit couvre du sommeil nos ravissements cachés.

Serge Mongrain, L’objet des sens

*choix de la lectrice de Francis Cotes

Un dimanche avec Cioran 6

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 12:01

CHASE (William Merritt) - 18

Une interrogation ruminée indéfiniment vous sape autant qu’une douleur sourde. (Emil MIchel Cioran)

*toile de William Merritt Chase

5 avril 2014

Les verbes aussi 12

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BLES (David Joseph) - 1

toute lettre d’amour
n’est pas à déchirer
encore moins à consumer
c’est au vent de lui forger
une destinée

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de David Joseph Bles

4 avril 2014

Les arbres aussi 11

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

COURT (Joseph Désiré) - 2

la peau trahit
elle couve les empreintes digitales
des caresses défuntes

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Jean-Désiré Court

3 avril 2014

Les arbres aussi 10

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

CHASE (Jamie)

un seul mot
et tout se replace
comme par enchantement
mais le mot demeure creux
faute d’immerger dans l’encre
du silence

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice de Jamie Chase

2 avril 2014

Les arbres aussi 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

MUNTER (Outi)

deux êtres se croisent
parce qu’ils ne peuvent s’éviter
ce sont les empreintes
qui s’interpellent

le regard est le prolongement
de la destinée
l’illusion d’un instant
d’immortalité

Alain Mabanckou, Les arbres aussi versent des larmes

*choix de la lectrice d’Outi Munter

Comme un coup de tonnerre

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:09

comme un coup de tonnerre

Apprendre qu’on a un cancer a de quoi bouleverser. Apprendre qu’un des siens en est atteint peut faire tout basculer. Et quand cette personne est sa maman et qu’on est une petite fille, c’est un véritable coup de tonnerre.

C’est l’annonce de cette nouvelle qui va faire chavirer les certitudes et créer une multitude de doutes que nous raconte Claudie Stanké qui, après quelques romans pour adultes en solo et en tandem, se consacre depuis quelques années à la littérature jeunesse.

C’est aussi le combat d’une famille et pas seulement celui de celle qui a été frappée de plein fouet par la maladie alors qu’elle ne s’y attendait pas, autant celui de sa fille, de son conjoint, que celui de ses sœurs et de son frère, qu’elle nous raconte aussi. Avec beaucoup d’amour. Beaucoup, beaucoup d’amour. Et c’est peut-être cet amour qui permet à l’héroïne de Comme un coup de tonnerre de traverser ces moments difficiles sans être totalement anéantie.

Le roman de Claudie Stanké, inspiré par sa propre expérience de cancer, est sensible, émouvant et plein de moments de tendresse, malgré le sujet des plus graves abordé ici. Et nul doute que les 9-12 ans à qui il s’adresse devraient trouver ici des personnages attachants comme un portrait sans concession de ce qui arrive à une famille dont la vie prend un chemin inattendu et difficile.

Claudie Stanké utilise les vrais termes et n’enrobe pas les choses pour les rendre plus simples. Le cancer est un mauvais quart d’heure à passer, mais on peut le vaincre.

Un beau message d’espoir en même temps qu’une roman réaliste qui fera prendre conscience aux jeunes lecteurs du cancer, de ce qu’il change dans une vie et de l’importance des proches aidants dans la vie de celui qui se bat.

Un livre que devraient posséder toutes les bibliothèques publiques et scolaires.

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