Les vers de Nadine 1
Les moments d’harmonie
existent,
comme aujourd’hui
quand le soleil décide
d’être là
orchestrant notre univers.
Nadine Ltaif, Le rire de l’eau
*choix de la lectrice d’Albert Edelfelt
Les moments d’harmonie
existent,
comme aujourd’hui
quand le soleil décide
d’être là
orchestrant notre univers.
Nadine Ltaif, Le rire de l’eau
*choix de la lectrice d’Albert Edelfelt
Certaines raisons nous poussent à ouvrir certains livres. C’est le cas de Christine et Kiki, un album jeunesse paru en 1975, que j’ai tenu à découvrir pour la simple — et bonne — raison qu’il a été illustré par l’artiste japonaise Chihiro Iwasaki (1918-1974) dont les aquarelles mettant en scène des enfants et des fleurs sont tout simplement magnifiques. Une fois de plus, c’est grâce à une carte postale que j’ai découvert la délicatesse de son travail, la finesse de son regard, la douceur qui se dégage des scènes toutes simples, mais si justes.
Et quand en plus, le livre met en scène une petite Christine, toutes les raisons sont bonnes pour mettre la main sur cet album. Si celui-ci a un peu vieilli, le texte d’Alain Tirot pétri de bons sentiments étant la principale raison de ceci, les images sont si belles qu’on oublie cette histoire de petite fille qui n’arrive pas à profiter de ses vacances parce que son chien (Kiki) est resté à la maison.
Si vous le voyez dans une vente de débarras ou une brocante, même s’il est abîmé, achetez-le. Vous pourrez découper quelques-unes des illustrations et les encadrer. Si, si.
Nous ne saurons jamais
ce qui s’impose dès le ventre
les mots nous égarent
à l’infini nous résument
tu veux voir les brouillons
je t’ai à peine répondu
que tu les inspires sous les ratures
entre parenthèses
longtemps oublié
tu dépasses la mesure
à longues enjambées
je te dis en large
et en mètres
déjetés
Clarisse Tremblay, Brisants
*choix de la lectrice d’Emma Ekwall
Les rêves crépitent
dans l’entrebâillement du jour
quelques brindilles
rassemblent le feu
la forêt ne se fait pas
sans le travail des pics-bois
ni le poème sans es notes
impossibles à transcrire
un air de blues improvise la détresse
sur le registre noir des ombres
les cris se détachent
nos voix dans la brillance de la nuit
confondent le silence
Clarisse Tremblay, Brisants
*choix de la lectrice de Magnus Enckell
Il ne reste du vent
dans les hauts peupliers
que des poussières
mêlées aux cris des derniers trains
les dernières mouettes
sur les sables mouvants
signent les hiéroglyphes du vertige
pourquoi se cacher le paysage
des futurs cimetières
Clarisse Tremblay, Brisants
*choix de la lectrice de Di Li Feng
Les rêves s’écorchent
à l’étroit des chambres
un dialogue sous l’oreiller
si maladroit au début
et si confus qu’on ne saurait
de la mère ou du fils
qui borde l’autre
Clarisse Tremblay, Brisants
*choix de la lectrice de John Duncan Fergusson
À l’orée de la page
long cillement
de l’écho embusqué
dans l’instant
la mer portera ses fruits
au faîte de ta naissance
Clarisse Tremblay, Brisants
*choix de la lectrice d’Eratus Salisbury Field
There’s snake in the grass (il y a un serpent dans l’herbe) devient en français : il y a anguille sous roche
expression tirée du livre d’Isabelle Brisson, Il pleut des chats et des chiens
*toile d’Eugene Siberdt
Let sleeping dogs lie (laissez dormir les chiens qui se reposent) devient en français : ne réveillez pas le chat qui dort
expression tirée du livre d’Isabelle Brisson, Il pleut des chats et des chiens
*toile de James Brase Sword
A dog’s breakfast (un petit déjeuner pour chien) devient en français : de la bouillie pour les chats
expression tirée du livre d’Isabelle Brisson, Il pleut des chats et des chiens
*toile de Laurie Tayler