Lali

13 juillet 2014

Et si on parlait du désert 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 14:01

DECUIR (Suzanne) - 1

Pour voir le monde dans un grain de sable
et le paradis dans une fleur sauvage,
saisis l’infini dans la paume de ta main
et l’éternité dans l’heure qui passe.

(William Blake)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*toile de Suzanne DeCuir

Et si on parlait du désert 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 12:01

CLEMONS (David) - 2

Le maître du jeu, finalement, c’est le temps, dont le désert est la figure essentielle et l’homme la conscience. (André Miquel)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*toile de David Clemons

Et si on parlait du désert 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 10:01

BROWN (Tracie) - 1

On dit que le seul élément de mouvement et de vie en ces lieux réputés immobiles et morts, est le vent. Non, l’élément de vie, et tragique, au désert, c’est la lumière. (Giuseppe Ungaretti)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*toile de Tracie Brown

Et si on parlait du désert 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 6:01

BLOMSTEDT (Väinö)

Le désert est bien plus qu’une pratique du silence et de l’écoute. Il est une ouverture éternelle. (Edmond Jabès)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*toile de Väinö Blomstedt

Et si on parlait du désert 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 4:01

BASCH (Andor)

Le désert ne cesse de parler à qui sait l’entendre. (Nadia Tadzi)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*toile d’Andor Basch

Et si on parlait du désert 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

ALMAGRO (Miguel)

La vérité du désert c’est le silence. (Sylvio Acatos)

(extrait du livre de Roselyne Chenu, Le désert)
*illustration de Miguel Almagro

Et si on parlait du désert 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

ACOSTA (Geri)- 1

Le livre était là, dans le sable. Invitant. Attendant un lecteur. C’est là que la lectrice peinte par Geri Acosta l’a trouvé. Juste à côté d’une pelle et d’un seau oublié ou abandonné. Puis, elle a commencé à feuilleter Le désert, un recueil de textes réunis par Roselyne Chenu. Elle s’est arrêtée quand elle a lu cette phrase de Pierre Nouilhan : Le désert est un espace où l’esprit voyage.

Puis, elle a déposé le livre là où il était pour que d’autres lecteurs et lectrices puissent y puiser, comme elle, une phrase à retenir.

Ce dimanche, vous l’aurez compris, il sera question du désert.

12 juillet 2014

Les vers d’Anna 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

ASTRAIN (Marta)

Nous nous sommes quittés, c’est fini.
Il est mort, notre feu importun.
Il serait temps pour vous, mon ennemi,
D’apprendre à aimer vraiment quelqu’un.

Je suis libre, moi. Rien ne m’atteint.
Toutes les nuits, ma muse me veille.
Et la gloire clopine au matin,
M’agite son hochet à l’oreille.

Ne vous retournez pas sur le seuil,
Et surtout ne priez pas pour moi.
Le vent noir apaisera mon deuil,
Les feuilles qui tombent sont ma joie.

Oui, je bénis notre séparation,
Oui, j’accueille l’oubli sans tourment.
Et pourtant… à une autre, avoue donc,
Aurais-tu osé en faire autant?

Anna Akhmatova, Anthologie

*choix de la lectrice de Marta Astrain

11 juillet 2014

Les vers d’Anna 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

ASSELIN (Maurice) - 6

On ne sait pas se dire adieu;
On traîne, la main dans la main…
Et le soir tombe peu à peu.
Tu es rêveur et je ne dis rien.

Une église. On entre pour voir.
Épousailles, baptêmes, deuil…
On sort sans échanger un regard —
Oui, tout va de travers pour nous seuls.

Au cimetière nous nous asseyons
Dans la neige froissée, en soupirant
Et tu traces avec ton bâton
Le palais où nous serons ensemble.

Anna Akhmatova, Anthologie

*choix de la lectrice de Maurice Asselin

10 juillet 2014

Les vers d’Anna 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BLANCHARD (Maria) - 2

Chaque jour connaît cette heure,
L’heure de trouble et d’alarme;
Les yeux clos par le sommeil
Je dialogue avec l’angoisse.
Elle pulse comme le sang,
Comme la respiration,
Comme l’amour d’heureux amants,
Raisonneuse et méchante.

Anna Akhmatova, Anthologie

*choix de la lectrice de Maria Blanchard

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