Branches banales
J’ai croisé quelques branches dans la neige. Et j’ai pensé au bois mort, aux sentiments morts. À ceux qui font qu’il en est ainsi et qui viennent parfois ici et là tasser les branches.
Peut-être sont-ils déçus. Car elles sont toujours là, les branches. Même dans la neige. Impossibles à ensevelir. Plus fortes qu’ils ne le pensaient. Plus solides. Pas du tout mortes. Elles ont même de nouvelles racines depuis novembre.
D’autres que ceux qui les ont trouvées bonnes à jeter les regardent d’un autre œil. S’y intéressent. S’en occupent. Et ça doit sûrement déranger les fouilleurs de détritus. Un peu. Peut-être plus que ça, même.
Pourtant, elles sont banales, vraiment banales. Et elles ne cadraient pas du tout avec le décor. Alors, quel est donc l’intérêt pour ceux qui les ont jetées de vérifier si elles sont toujours vivantes?
Au fait, pour qui comprendra quelque chose à ma « parabole », je ne fais pas le tour des poubelles, moi!!
Ceux qui ont jeté ces branches reviennent peut-être par curiosité…
Comment by Denise Rossetti — 5 janvier 2008 @ 9:55