Bancs de parc
Les lectrices de Fernand Piet se connaissent-elles, elles qui lisent vraisemblablement assises sur les bancs d’un même parc, l’une un livre et l’autre une lettre? Ou sont-elles là simplement parce qu’elles affectionnent ce lieu calme où elles peuvent lire en toute quiétude sans peur qu’on ne vienne les déranger? Ou alors n’est-ce qu’une seule lectrice à deux âges de sa vie?
Comme il est agréable en ce matin où il fait trop froid pour les bancs de parc de m’asseoir là et de les regarder en inventant des histoires. La vie peut être simple, finalement, quand on aime s’adonner à des plaisirs simples.
Toutes deux sont sorties de chez elles avec la même idée. Sans se connaître, elles se dirigent vers le parc. Toutes les deux savent que là, elles seront tranquilles, personne de viendra les déranger. La jeune dame en bleu a déjà repéré son banc pour elle toute seule afin de savourer sa lettre d’amour. Eh oui, elle voulait la lire sur ce banc, ce banc où ils se sont rencontrés.
La dame en blanc a pris la dernière chaise libre, elle aime bien les chaises, de cette façon personnes ne viendra l’importuner. Elle sorti de son sac son livre qu’elle avait commencé hier et était bien décidée à le terminer aujourd’hui. C’était une belle journée d’été pour lire.
Comment by Denise Rossetti — 29 novembre 2007 @ 11:55