Lali

26 avril 2009

Au travail 1

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

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C’est là qu’ils écrivent, qu’ils lisent, qu’ils travaillent. Simple table sur laquelle quelques livres sont posés, bibliothèques murales à n’en plus finir ou bureau encombré. Leur quotidien est partagé entre lecture et écriture. Ils sont écrivains, bibliothécaires, journalistes, professeurs, éditeurs.

Ce dimanche, nous ferons donc le tour de quelques lieux qu’ils ont aménagés pour s’adonner à l’écriture, comme à la lecture et à la recherche. Activités propres à leur travail. C’est pourquoi chacune des toiles du jour – à partir de la prochaine heure – sera accompagnée d’une citation portant sur le travail.

Place donc à ces salles de travail, bureaux, immenses bibliothèques ou espaces de fortune, en commençant par celui peint par James de Vine Aylward.

6 commentaires »

  1. L’âme des poètes

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues
    La foule les chante un peu distraite
    En ignorant le nom de l’auteur
    Sans savoir pour qui battait leur cœur
    Parfois on change un mot, une phrase
    Et quand on est à court d’idées
    On fait la la la la la la
    La la la la la la

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues
    Un jour, peut-être, bien après moi
    Un jour on chantera
    Cet air pour bercer un chagrin
    Ou quelque heureux destin
    Fera-t-il vivre un vieux mendiant
    Ou dormir un enfant
    Ou, quelque part au bord de l’eau
    Au printemps tournera-t-il sur un phono

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leur âme légère court encore dans les rues

    Leur âme légère, c’est leurs chansons
    Qui rendent gais, qui rendent tristes
    Filles et garçons
    Bourgeois, artistes
    Ou vagabonds.

    Longtemps, longtemps, longtemps
    La la la…

    Charles Trenet

    Comment by Denise — 26 avril 2009 @ 11:32

  2. Toucher l’instant ( Grand Corps Malade )

    On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
    De se dire qu’on assume et qu’on écrit de la poésie
    Il existe paraît-il, un instant dans l’écriture
    Qui oublie la page blanche et efface les ratures
    Un véritable état second, une espèce de transe
    Qui apparaît mystérieusement et s’envole en silence
    Que l’on rape ou que l’on slame, on recherche ce moment
    Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
    Cette flamme est la preuve, laisse moi t’en faire une démo
    Qu’il est possible de combattre le mal par les mots
    C’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
    Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
    Rouda, n’oublie jamais notre parole du bout du monde
    On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
    On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
    C’est un phénomène puissant, je ne te parle pas d’inspiration
    Mais d’un souffle plus profond comme une seconde respiration
    On voit et on entend l’encre devenir vivante
    On goûte et on sent la saveur d’une rime errante
    On touche du doigt l’instant qui nous enveloppe de sa puissance
    C’est sans cesse la renaissance de l’essence même de nos cinq sens
    C’est le moment où on passe de l’autre côté des paysages
    On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
    Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
    Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
    C’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
    Le moment où le voile se lève et la magie s’élance
    Là où j’ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
    Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
    Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
    Peut-être que cet instant n’existe que dans mon esprit
    Et que je suis complètement mythomane lorsque j’écris
    Mais laisse moi mon stylo, y’a pas moyen que je m’arrête
    J’ai une envie d’écrire comme t’as une envie de cigarette
    Et pour m’enlever ce désir je te demanderais de repasser
    Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
    Que c’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
    Les moments que l’on redécouvre, que l’on connaît plus ou moins
    Tu l’as déjà touché Jacky, j’en suis témoin
    On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
    De se dire qu’on assume et qu’on écrit de la poésie.

    ttp://www.youtube.com/watch?v=FggW2y1Yi98&feature=PlayList&p=8024B0DE5274B1D4&playnext=1&playnext_from=PL&index=8

    Comment by chantal — 26 avril 2009 @ 15:19

  3. http://www.youtube.com/watch?v=FggW2y1Yi98&feature=PlayList&p=8024B0DE5274B1D4&playnext=1&playnext_from=PL&index=8

    Comment by chantal — 26 avril 2009 @ 15:20

  4. la la la
    [il manquait trois la la la, Denise]

    Comment by Armando — 26 avril 2009 @ 16:42

  5. Armando voici ceci pour les trois « la la la » qui manquaient…

    http://www.youtube.com/watch?v=7klNNSdxP6k

    Comment by Denise — 27 avril 2009 @ 5:48

  6. Merci Denise.
    Heureusement que je connais la musique.

    Comment by Armando — 27 avril 2009 @ 8:00

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