Au travail 1
C’est là qu’ils écrivent, qu’ils lisent, qu’ils travaillent. Simple table sur laquelle quelques livres sont posés, bibliothèques murales à n’en plus finir ou bureau encombré. Leur quotidien est partagé entre lecture et écriture. Ils sont écrivains, bibliothécaires, journalistes, professeurs, éditeurs.
Ce dimanche, nous ferons donc le tour de quelques lieux qu’ils ont aménagés pour s’adonner à l’écriture, comme à la lecture et à la recherche. Activités propres à leur travail. C’est pourquoi chacune des toiles du jour – à partir de la prochaine heure – sera accompagnée d’une citation portant sur le travail.
Place donc à ces salles de travail, bureaux, immenses bibliothèques ou espaces de fortune, en commençant par celui peint par James de Vine Aylward.
L’âme des poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelque heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Ou, quelque part au bord de l’eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère court encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.
Longtemps, longtemps, longtemps
La la la…
Charles Trenet
Comment by Denise — 26 avril 2009 @ 11:32
Toucher l’instant ( Grand Corps Malade )
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu’on assume et qu’on écrit de la poésie
Il existe paraît-il, un instant dans l’écriture
Qui oublie la page blanche et efface les ratures
Un véritable état second, une espèce de transe
Qui apparaît mystérieusement et s’envole en silence
Que l’on rape ou que l’on slame, on recherche ce moment
Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
Cette flamme est la preuve, laisse moi t’en faire une démo
Qu’il est possible de combattre le mal par les mots
C’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
Rouda, n’oublie jamais notre parole du bout du monde
On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
C’est un phénomène puissant, je ne te parle pas d’inspiration
Mais d’un souffle plus profond comme une seconde respiration
On voit et on entend l’encre devenir vivante
On goûte et on sent la saveur d’une rime errante
On touche du doigt l’instant qui nous enveloppe de sa puissance
C’est sans cesse la renaissance de l’essence même de nos cinq sens
C’est le moment où on passe de l’autre côté des paysages
On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
C’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
Le moment où le voile se lève et la magie s’élance
Là où j’ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
Peut-être que cet instant n’existe que dans mon esprit
Et que je suis complètement mythomane lorsque j’écris
Mais laisse moi mon stylo, y’a pas moyen que je m’arrête
J’ai une envie d’écrire comme t’as une envie de cigarette
Et pour m’enlever ce désir je te demanderais de repasser
Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
Que c’est tout sauf une légende, on espère juste toucher l’instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l’espace-temps
Les moments que l’on redécouvre, que l’on connaît plus ou moins
Tu l’as déjà touché Jacky, j’en suis témoin
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu’on assume et qu’on écrit de la poésie.
ttp://www.youtube.com/watch?v=FggW2y1Yi98&feature=PlayList&p=8024B0DE5274B1D4&playnext=1&playnext_from=PL&index=8
Comment by chantal — 26 avril 2009 @ 15:19
http://www.youtube.com/watch?v=FggW2y1Yi98&feature=PlayList&p=8024B0DE5274B1D4&playnext=1&playnext_from=PL&index=8
Comment by chantal — 26 avril 2009 @ 15:20
la la la
[il manquait trois la la la, Denise]
Comment by Armando — 26 avril 2009 @ 16:42
Armando voici ceci pour les trois « la la la » qui manquaient…
http://www.youtube.com/watch?v=7klNNSdxP6k
Comment by Denise — 27 avril 2009 @ 5:48
Merci Denise.
Heureusement que je connais la musique.
Comment by Armando — 27 avril 2009 @ 8:00