Au quatrième étage, l’amour
L’immeuble tient à peine debout, les deux premiers étages sont condamnés. Tout là-haut vivent dans une seule pièce Marie, malade, alitée, et Thomas, qui lui tait la vérité concernant tout ce qui n’est pas eux, qui n’a plus rien à troquer contre quelque nourriture déjà improbable à trouver et qui doit partager, avec des gens qui lui ont été imposés par son propriétaire parce qu’il n’est plus en mesure de payer son loyer, le reste de l’appartement.
Tour pour protéger Marie. Tout pour qu’elle se repose. Tout pour qu’elle ne sache rien. Et cela veut dire soir après soir l’histoire de Serge qu’il lui raconte pour l’endormir. L’histoire d’un improbable plombier qui arrive un jour au quatrième étage d’un immeuble. Ce même quatrième étage, celui où il vit avec Marie, on le comprendra en cours de route.
Un roman aux accents de désespoir dans une ville qui a perdu son humanité. Un roman où le seul espoir s’appelle aimer. Envers et contre tous, contre tout. Là, au quatrième étage d’un immeuble qui tombe en ruines. Un roman à l’écriture imaginative, colorée, mettant en scène des personnage auxquels on s’attache et pour lesquels on tremble. Un roman qui donne envie de lire les autres livres de l’auteur qui publie ici aussi. À suivre, donc.
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».
oh le défi, le pari, la gageure… et on gagne quoi?…
une glace à la vanille?
un ballotin de pralines?
un cornet de frites?
une casseroles de moules?
un bac de bière?
une photo de Denise?…
Comment by Pépé — 21 octobre 2010 @ 23:28