Lali

21 octobre 2010

Au pays des poètes russes 11

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice peinte par Geza Vörös n’a pas hésité une seconde. Sitôt qu’elle a lu ces vers de Nicolas Goumilev dans l’Anthologie de la poésie russe, elle a su que ce serait cet extrait ce qu’elle allait vous offrir :

Le verbe

Sur l’univers à son réveil
Dieu veillait en sa majesté!
Un mot arrêtait le soleil,
Un mot effaçait les cités!
L’aigle arrêtait son vol superbe,
Les étoiles tremblaient de peur,
Quand la flamme rose du verbe
Traversait parfois les hauteurs.

3 commentaires »

  1. -ceci est une histoire vraie –

    Une fille au bureau qui se prétend très voyageuse m’a expliqué un jour que le russe est un peu comme du portugais… mais c’est du russe…

    [je me suis dit que pour le français ça doit être à peu près pareil]

    Comment by Armando — 22 octobre 2010 @ 0:09

  2. « la flamme rose du verbe  » une idée de Dieu très colorée

    Comment by Dominique — 22 octobre 2010 @ 3:00

  3. Tous ces jours, je lis avec grand plaisir les poèmes russes choisis par les lectrices du soir…
    Un instant de bonheur!

    Comment by Denise — 22 octobre 2010 @ 9:47

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