Au pays des poètes russes 1
C’est la lectrice peinte par Jules Pascin qui a choisi le recueil des prochains jours. Un recueil que j’avais pas ouvert depuis très longtemps. Cette très belle Anthologie de la poésie russe de Katia Gtanoff qui va emporter les lectrices des prochains soirs au pays des troïkas à la rencontre de poètes peu connus. En commençant par ce poème de Vladimir Soloviov :
Ne vois-tu pas, ô mon Amie,
Que ce qui nous est accessible
N’est qu’un pâle reflet émis
Par ce qui demeure invisible.
N’entends-tu pas, ô bien-aimée,
Que le bruit vain de l’existence
N’est qu’une rumeur déformée,
Un faible écho d’accords intenses.
Ne sens-tu pas, mon ange aimé,
Que seul importe sur la terre
Ce que, dans un salut muet,
Se confient deux âmes sincères.
Je découvre ce poète et je lis avec bonheur ses magnifiques mots!
Comment by Denise — 12 octobre 2010 @ 5:50
Dites Lali… vous allez si je comprends bien, nous offrir une série de poètes russes… avez-vous prévu quelque chose pour les poètes blondes?…
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 1:11