Au pays d’Aldebert
Combien de fois je m’étais fait ce film
Projetant au plafond ma vie en l’an 2000
J’me vois bien designer ou alors musicien
Elle serait avocate, et puis aussi mannequin
Dans une vaste maison vitrée au bord de l’eau
Avec un grand bouvier bernois un peu pataud
Des enfants à boucles d’or qui courent dans le jardin
Un genre de famille Ignals mais en moins américain
… Et en beaucoup plus bien
Ouais
Et en beaucoup plus bien!
C’est un amour de collège un fantôme du passé
Qui vous r’vient au p’tit dej, une icône du lycée
Le temps fait des siennes et reprend ceux qui s’aiment
Carpe Diem
Ainsi se termine « Carpe diem » d’Aldebert. Une mélodie gentillette , un accordéon, quelques jolies phrases, et le tour est joué. Il n’en faut sauvent pas plus pour que je sois touchée et que j’aie envie d’aller plus loin.
Et me voilà charmée par celui né à Paris, qui a grandi à Besançon et troqué son appareil-photo pour la musique. Et particulièrement par l’album « L’année du singe ». Des chansons toutes simples qui racontent des histoires, un peu comme chez Vincent Delerm ou Alain Souchon. Parfois autour de jeux de mots comme dans « Des ménagements » ou autour d’une question banale comme « Dans quelle heure est-il ? »
Encore un que je vais écouter longtemps, je le sens, le temps de retenir les mots et les mélodies, à tout le moins.
Tellement bien !!
Comment by Charlotte — 14 janvier 2009 @ 11:04
Je suis bien d’accord avec Charlotte
Aux pommes
Comment by Aux Pommes — 14 janvier 2009 @ 14:02
C’est un chanteur Aldebert?… Je croyais qu’ici on ne causait que de bouquins, de bancs de jardin, de canards… et de Fontainebleau.
Comment by Double Five — 14 janvier 2009 @ 14:03