Au nom de l’amour et d’une chanson
Je vous aimés, hommes qui ont traversé ma vie. Je vous ai aimés avec fougue ou avec tendresse. Je vous ai aimés à la folie ou sans y croire. Je vous ai aimés, sans vous le dire le plus souvent, imaginant que dans mon regard vous alliez comprendre. Je me suis attardée ou j’ai fui.
Je vous ai aimés sans penser, sans calculer. J’ai laissé vos mots couler sur ma peau en d’infinies caresses. Je vous ai donné ma bouche à goûter. J’ai pris vos rêves et vos souvenirs dans ma besace. J’ai effacé des doigts une larme.
Oui, je vous ai aimés dans la démesure ou en hésitant. Sans réfléchir. Un soir. Quelques semaines. Des années. Ou encore.
Je vous ai aimés à distance. Je vous ai aimés sans savoir que je vous aimais. Je vous ai aimés.
Tandis que Reggiani chantait les mots que je n’ai pas su dire:
Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j’y pense mon cœur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien
Je l’aime tant, le temps qui reste…
Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes-en pour demain…
J’ai encore du pain,
J’ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…
Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images…
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons, ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…
Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera…
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord?
(Le temps qui reste, paroles de Jean-Loup Dabadie)
Quel merveille et beau talent Vous avez toute mon
admiration je n’ai pas de site mais je suis abonné au
site qui nous réfère avous lire S’il vous plait continuer et Merci! de tout coeur
Comment by Anna — 20 novembre 2006 @ 0:13