Au nom de la littérature de chez nous
(illustration de Philippe Béha)
J’ai travaillé en librairie pendant presque un quart de siècle. Dans une VRAIE librairie. Autrement dit, une librairie indépendante. La littérature québécoise était à l’honneur dans toutes les sections, notamment dans la section jeunesse. Plus de la moitié de chacune des deux vitrines était consacrée à la littérature de chez nous. Mon patron y avait cru. J’y croyais aussi. Nous n’étions pas d’accord sur tout, mais nous nous entendions quand il s’agissait de donner sa place à la littérature d’ici.
La gangrène qui s’étale aujourd’hui au grand jour était déjà là il y a 20 ans. Moins évidente. Le père se taisait et n’en faisait qu’à sa tête, embobinant lecteurs, journalistes, éditeurs et distributeurs comme nul autre. Au détriment des écrivains. Le fils aussi n’en fait qu’à sa tête. Mais lui il parle. Et ça va finir par lui coûter cher.
Demain, à 14 h, je serai là. Rue Saint-Denis. Parce que j’appuie Philippe Béha. Et ceux qui l’appuient.
Je ne cesserai jamais de croire en la littérature jeunesse de chez nous.
J’ai lu et j’approuve le combat.
Comment by Maïté/Aliénor — 1 décembre 2012 @ 15:39
Comme j’approuve aussi ton engagement et ton appui à cette cause!
À la librairie du Québec à Paris, je peux témoigner que la littérature pour la jeunesse a toute sa place. Je ne suis pas la seule…
http://bonheurdelire.over-blog.com/article-la-librairie-du-quebec-a-paris-a-vaut-le-detour-45012565-comments.html#anchorComment
Comment by Chantal — 2 décembre 2012 @ 6:04