Au fond du vent
La lectrice de Donald Cantin, même si elle a retiré son foulard, est entrée dans une chanson de Sardou comme j’entre dans certaines toiles. Une chanson qui dit :
Elle attendait, le cœur serré,
Le dernier bateau du courrier.
La mer n’était pas souvent d’huile,
Entre Molène et Belle-lle.
Les cheveux noués dans un foulard,
Elle attendait, au pied du phare,
Un bruit de moteur ou de voile,
Du matin jusqu’aux étoiles.
Elle entendait, au fond du vent,
Comme un espoir du continent.
Avec les marées de l’automne,
C’est fou ce que le cœur frissonne,
C’est fou ce qu’une femme entend.
Elle attendait, le cœur serré,
Le dernier bateau du courrier.
La mer lui renvoyait ses peines
Dans la chanson des sirènes.
Elle entendait, au fond du temps,
Comme un appel de l’Océan.
C’est pas d’hier qu’avec l’automne,
Les marées lassent le cœur des hommes.
C’est fou ce qu’une femme entend.
J’aime beaucoup la toile de Donald Cantin qui s’harmonise parfaitement avec les belles paroles de Sardou.
Comment by Denise — 14 janvier 2008 @ 10:21
Super texte et superbe chanson que j’adore depuis sa sortie…quelques années déja !!
Et puis Belle Ile…ma première ile à 4 ans!! que de souvenirs..même à 4 ans.
Merci Lali de tous ces bons rappels .
Comment by Géraldine — 14 janvier 2008 @ 15:54