Attendre…
Et le sable s’égrène, et le temps passe.
Et chaque fois que j’envoie un CV, j’y crois. Et chaque absence de réponse ou le classique « nous conservons votre CV » me démolissent. Pourtant, je sais bien que ça va bien finir par donner de quoi, mais chaque refus fait mal. Et l’addition de ces blessures me gruge lentement, mais sûrement.
J’ai beau m’évader en me remémorant ceux que j’aime, les endroits visités, les films et les livres, je n’arrête pas le cours du temps, pas plus que je ne sais transformer les messages et y lire quelque chose de positif.
Je vois juste les grains du sablier faire leur parcours. Et je le retourne. Mouvement sans fin.
Et j’attends.