Angle 9
Elle s’est enfoncée profondément dans le fauteuil. Rien n’aurait pu déranger la lectrice peinte par Martin Stone dans sa lecture de Personne n’a trouvé d’angle à la beauté de Robbert Fortin, dont elle a recopié ces lignes :
Les jours d’été tu penses à la mer
Les jours d’été
tu penses à la mer
sur ton balcon de géraniums
tu donnerais tout pour marcher
pieds nus sur les dunes de sable
les oiseaux s’élevant des plages
comme une blancheur en direction de l’avenir
c’est juillet combien de soleils
as-tu tracés dans ta tête aujourd’hui
combien de fois as-tu fermé les yeux
pour retrouver la mer
tu la cherches muette devant un livre d’images
tu t’es habillée en promesses
au cas où l’océan serait caché dans un tiroir
tu te consoles d’un horizon sur papier
pendant que la ville pleure à l’étage des pluies
(Paris)
C’est un enchantement de lire les poèmes de Robbert Fortin. Chaque jour, c’est un délicieux moment de lecture et ce poème « Les jours d’été du penses à la mer » est magnifique!
Comment by Denise — 12 mai 2010 @ 9:56