À voix basse 4
absolument nôtre
de nos intimes effervescences
ignorer le remous
cet élément d’absolu ancré en nous
muet comme la eau du tambour
en absence du batteur
temps d’avant-parole
où l’on croit entendre les balbutiements
des premières incantations
pincées de silence et d’éternité
dans la gemme initiale de chaque syllabe
pétille l’incertitude
Maurice Cadet, À voix basse
*choix de la lectrice signée Hermann Heiss