À tout regard 3
Une à une, je les regarde. Soir après soir. Et je me dis que j’ai bien fait de laisser la porte ouverte. Pour que chacune ait droit à ce moment d’éternité que génère la poésie. Une à une, je les regarde partir. La lectrice de Julius Cesar Markenzy, comme les autres. Elle qui a laissé ouvert À tout regard de Nicole Brossard ici :
page par impression déroulée dans l’idée
de l’aube ce besoin d’exister
la peau du délire à force d’expression
dans les villes au toucher
la réalité comme une souplesse du langage
au matin, café, l’évidence capable
de sens