Lali

5 avril 2015

En vos mots 417

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

AUMONIER (James)

Hier matin, à la même heure, il neigeait sur Montréal. Tellement qu’il aurait été impossible d’imaginer le ciel bleu et le soleil de ce dimanche de Pâques.

Mais aujourd’hui, même si le lac des Deux Montagnes était bien gelé vendredi, il me plait de penser que les beaux jours l’attendent et que certains pourront dans quelque temps vivre la scène peinte par James Aumonier. Une scène livresque et romantique que je vous invite à raconter en vos mots. Comme vous le faites depuis longtemps ou comme vous le ferez pour la toute première fois parce que cette scène vous inspire.

Ce n’est que dans sept jours que les commentaires seront validés, ce qui vous laisse plus que le temps de participer à cette activité hebdomadaire.

D’ici là, joyeuses Pâques et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. Moesta et errabunda

    ..Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
    Où sous un clair azur tout n’est qu’amour et joie,
    Où tout ce que l’on aime est digne d’être aimé,
    Où dans la volupté pure le coeur se noie!
    Comme vous êtes loin, paradis parfumé!

    Mais le vert paradis des amours enfantines,
    Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
    Les violons vibrant derrière les collines,
    Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
    — Mais le vert paradis des amours enfantines,

    L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine?
    Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
    Et l’animer encor d’une voix argentine,
    L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs?

    Les Fleurs du mal – Spleen et Idéal
    Charles Baudelaire

    Comment by Barbara — 11 avril 2015 @ 3:36

  2. Sa voix était si douce et frissonnante qu’elle semblait pouvoir suspendre la course infatigable du temps et accélérer les battements de mon cœur.

    Dans ma tête fiévreuse de désir dansait un air de Stravinsky. Une de ces mélodies trop précieuses qui vous parlent du printemps. Et qu’on ne déguste que quelques rares fois. Et vous sentez, au plus profond de votre être, une envie presque irrationnelle, de pouvoir toucher, du bout de vos doigts hésitants, les étoiles intimes du cœur de l’autre.

    Je me souviens que mon regard, adouci par la lumière tendre du printemps, dans une envie qui livrait bataille à la retenue dans la crainte de tout briser, s’est accroché aux lèvres charnues de Lise, avec l’envie de lui murmurer « Pour ce rendez-vous de notre fin du monde, c’est avec toi que je veux le chanter… »

    Comment by Armando — 12 avril 2015 @ 8:00

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