Je ne peux m’empêcher de penser à elles
Combien de fois se sont-elles assises sur la plage avant de se laisser engloutir par la mer? Sont-elles venues lire, comme la lectrice d’Henry Scott Tuke, les Virginia Woolf, Florbela Espanca et autres, en songeant à ce geste qu’elles feraient un jour?
Je ne peux m’empêcher de penser à elles en regardant ce tableau. Je ne peux que penser à ce geste ultime, qui a emporté il y a huit ans une amie écrivaine. De façon moins poétique que la mort emporte celles qui choisissent l’océan, mais qui ne fait pas moins mal à ceux qui restent.