L’infini 2
Soleil
je suis donc sans rêves
je reste sous mes paupières translucides
le monde redevient une orange sanguine
flux et reflux je ne refuse pas
le fruit qui me fait pleurer
le poids suspendu de la joie
et la responsabilité de tout
à l’instant où je ne fais rien
il n’y a pas de nuit
juste un peu d’espace
entre les étoiles
José Acquelin, L’infini est moins triste que l’éternité
*choix de la lectrice d’August Macke