Lali

20 juillet 2013

Un pont 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Avant que la nuit se dissipe
je sonde l’horizon et le poème
la brûlure d’une étoile oriente mes jours
Avec le jour tout redevient possible
l’invisible connaît la raison d’exister
Mais le matin tarde à laisser l’étoile guide nos pas
à l’intérieur la clarté provient d’une lampe
d’un peu de musique et des pages d’un livre
Le jour dépasse le seuil de la promesse
mon amante sommeille en sa rondeur
du milieu d’une flamme qui n’est pas d’elle
mais du feu non révélé de la vie
.

Claude Paradis, Un pont au-dessus du vide

*choix de la lectrice de Nicole Ladrak

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