Un blanc-coca pour rêver
Parce que je veux croire que je vais partir et que je boirai du blanc-coca sur place dans trois mois et demi, je me suis servi un petit mélange bien wallon, à savoir du peket nature avec du coca.
J’étirais ma bouteille depuis mon retour en juillet 2005, mais ce soir j’avais trop envie de croire que je vais partir et je voulais ajouter du poids à cette foi en trinquant à celle-ci. Étonnant pour moi de me servir ainsi un verre d’alcool – dilué – alors que je suis seule. C’est ce que je me disais en regardant sur le comptoir une bouteille de vin ouverte il y a quatre semaines et que je n’ai pas touchée depuis.
Mais ce soir, je suis dans ma bulle, je rêve et j’écris et ce n’est pas un un blanc-coca qui va me faire perdre la tête. Ce sera différent le soir où j’irai à Liège à la Maison du Peket pour une dégustation de genièvre (l’autre nom du peket), car la carte en offre 250 différents, la plupart fruités. Ce soir-là, je risque de rentrer sur les rotules, mais bon je serai en vacances, si prétexte il faut!