Lali

1 juin 2008

En vos mots 60

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Le tableau de Jim Warren que je vous propose pour ce nouvel En vos mots me semble une porte ouverte sur l’imaginaire. Du moins le vois-je ainsi. Parce qu’il n’a rien de réaliste.

À vous de voir s’il vous inspirera, ce qu’il vous inspirera. Et s’il inspirera Cat qui s’est jointe à nous pour la première fois pour commenter la toile de dimanche dernier.

Vous avez toute la semaine pour écrire, comme le veut cette habitude qui dure depuis plus d’un an, puisque vos textes ne seront validés que dimanche prochain.

En espérant qu’ils seront nombreux, je vous souhaite un bon dimanche et un bon mois de juin!

5 commentaires »

  1. En contemplant cette toile onirique une citation de Virginia Woolf me vient immédiatement à l’esprit « La seule vie qui soit passionnante est la vie imaginaire »…

    Comment by Cat — 2 juin 2008 @ 11:31

  2. PRÉSAGE

    Monts et vallées
    Rêve et nauffrage
    Lit de rochers
    Amerrissage

    Courbes éthérées
    Brume en corsage
    Coulée cendrée
    Thalles sauvages

    Femme envoûtée
    Vers et tangage
    Paix et marée,
    Tendre échouage.

    Flairjoy

    Comment by Flairjoy — 4 juin 2008 @ 6:25

  3. « La liberté artistique n’est pas du tout méconnaissante des lois. La liberté d’imagination n’est pas une fuite dans l’irréel, elle n’est pas une évasion, elle est audace, invention. »

    (Eugène Ionesco)

    Comment by Denise — 6 juin 2008 @ 15:41

  4. Le livre est peut-être
    la perte de tout lieu ; le non-lieu du lieu perdu.
    Edmond Jabès

    Lente déclosion
    on traverse des terres obscures
    des zones où l’âme s’expose.

    On porte haut ce qu’on aime.
    Pensées où les éboulis sont libres, langue sèche
    hiatus entre réalité et songe.

    Tant de naissances pour être soi !
    Tant de jours âpres
    de peurs à contenir
    de brisures à colmater.

    Eternel saltimbanque
    de pirouettes en retournement
    jusqu’à l’acmé,
    on se cogne.

    Voix trop fluette malgré le cri
    intense
    de l’intérieur,
    on a des cailloux dans l’âme
    ou dans la gorge.

    Crainte soudaine de sombrer
    dans le tumulte composé.

    On craint l’avalement
    la nuit
    sans fond.

    Comment by agnès — 7 juin 2008 @ 13:18

  5. Faut-il s’égarer dans une nuit sans lune
    À l’heure ou les étoiles sommeillent
    Déposer à tes pieds biens et fortune
    Pour que ton regard s’éveille

    Faut-il vaincre le royaume des dieux
    Perdus dans les déserts de sable fin
    Pour faire partie de tous ceux
    Qui ont pu croiser ton chemin…

    Faut-il construire un empire
    Esclaves en or, maîtres d’argent
    Te regarder sans rien dire
    Tomber à tes pieds comme un géant

    Faut-il que je lise le braille
    Taillé sur un vieux parchemin
    Un point perdu dans un détail
    Pour être effleuré de ta main?

    Faut-il qu’au diable je succombe
    Ou que je devienne le plus fort
    Faut-il devenir blanche colombe
    Pour échouer sur ton corps

    Faut-il que je sois un poème
    Un livre perdu sous tes yeux
    Pour t’entendre murmurer je t’aime
    Comme s’il n’y avait que nous deux

    Comment by Armando — 7 juin 2008 @ 13:49

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