Les lectrices sont-elles sages ?
Ces lectrices sages, à l’instar de celle de Theodore Earl Butler, cachent-elles leur jeu ou sont-elles aussi sages qu’elles le semblent pour celui ou celle qui les regarde ? Ou alors veulent-elles faire illusion ?
Le rose sur leurs joues au passage un peu trouble de quelque récit laisse-t-il entendre qu’elles connaissent ce moment ou qu’elles l’espèrent secrètement ? Ont-elles parfois peur de s’abandonner à la passion du moment ou se préparent-elles sans en avoir l’air à ce qui dérangera ce calme apparent ?
Sont-elles vraiment si sages celles qui posent dans des robes qui les couvrent jusqu’au cou ? Laissez-moi douter et leur prêter quelque amant auquel elles se donnent comme le font les héroïnes de romans dont elles dévorent les aventures. Laissez-moi croire qu’il en est ainsi et que dans chacune s’agite un volcan en puissance.