Les vers de Tahar 5
L’eau qui passe dans la longue chevelure
habille ce visage
avec la peau des mots
le regard est un chant
et ce corps
un fleuve
qui traverse la ville
fermant les portes
à l’oubli
salué par les oiseaux vivants
jaillis de ma bouche
en poèmes et pétales.
Tahar Ben Jelloun, Le discours du chameau suivi de Jénine et autres poèmes
*choix de la lectrice de Samuel Lovett Waldo