Le temps premier 5
Midis trop clairs
Calmes purs de la mer
Je dors mais je sens sur mes yeux
La forme de ton corps
La lune qui me creuse des idoles
Dans l’obscure forêt des sens
Midis trop clairs
Où se brise l’absence d’un ciel
Tout rouillé
Tes paroles mises à nu
Résonnent au creux de mes mains
Et ce paysage d’automne
Collé sur mon sommeil.
Gatien Lapointe, Le temps premier
*choix de la lectrice de Joseph Dawson