Pas seize à la fois
Faut-il qu’ils aient si peu de vie hors du bureau pour qu’ils trouvent moyen de se réunir pratiquement chaque semaine sous un prétexte quelconque? La semaine dernière, c’était un souper. Cette semaine, c’est un samedi après-midi à glisser quelque part suivi d’une raclette chez l’une. La semaine prochaine, sûrement un cinq à sept.
C’est déjà l’excitation. La chasse aux prédictions météorologiques. Les conversations autour de qui va apporter quoi pour le souper ou de comment il faut s’habiller pour ne pas avoir ni trop chaud ni trop froid. Et ça va l’être encore demain. Puis vendredi.
Les collègues, ça va pour les heures de bureau et sur place. Le reste du temps, non merci. Ou alors un à la fois, occasionnellement. Mais pas seize à la fois.
*toile de Michael Pracht