Quand la nuit n’existe plus
Livre qu’on abandonne pour regarder le ciel qui a mis tant de temps à s’envelopper de rouge et d’orange. Les nuits sont si longues l’automne.
Livre laissé là. Pas loin. Le temps d’accrocher quelques nuages roses aux rêves ourdis d’ocre et d’or.
Livre caressé du bout des doigts tandis que le jour enlace l’horizon dans un amour infini.
Livre ouvert à nouveau quand la nuit n’existe plus.
*toile de Tina Spratt
Et je sentais, alors, le souffle d’un être imaginaire…
Comment by LOU — 5 novembre 2011 @ 7:09
Abandonné, délaissé, caressé et repris, il est toujours aussi fidèle et soumis.
Comment by Flairjoy — 5 novembre 2011 @ 12:09