Le testament d’un cancre
C’est une époque révolue que nous fait vivre Bernard Gheur avec Le testament d’un cancre, qui a connu dès sa sortie en 1970 le succès avant d’être repris quelque trente ans plus tard dans la collection Espace Nord Zone J chez Labor, laquelle est destinée aux adolescents.
Ce roman qui met en scène des jeunes qui avaient 15 ans en 1960 a un goût de jamais plus mais il n’a pas cette désuétude des romans qui ont mal vieilli. Tout le charme de départ qui avait tant séduit François Truffaut à qui l’auteur avait envoyé les premières pages (et qui signe la préface) opère toujours. Dès les premières lignes, on s’attache à cette bande de garçons qui regardent les filles avec curiosité, qui aiment le cinéma, qui apprennent le latin et qui tentent de grandir trop vite. Le testament d’un cancre a la saveur des 400 coups de Truffaut. Cela devrait être suffisant pour vous donner envie de plonger dans ce livre, non?
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».