Sophia ou l’émotion à l’état brut
Malgré les ruines et la mort de Sophia de Mello Breyner est probablement un des plus beaux recueils de poèmes du monde. Et je ne pense pas exagérer en affirmant une telle chose. D’autres qui la connaissent mieux que moi et depuis plus longtemps que quelques mois vous le diront.
Je n’analyserai rien. Je ne ferai pas le portrait de la poète originaire de Porto. Je ne m’aventurerai pas à la classer, ni à la comparer. Je ne crois pas qu’on puisse le faire, pas plus qu’on ne peut lui faire porter une étiquette d’aucune sorte.
Je ne ferai rien d’autre que vous laisser un extrait chaque soir pendant une dizaine de jours. Pour vous donner envie de Malgré les ruines et la mort. Pour peut-être le reprendre plus tard. Il est des livres qui nous accompagnent toute la vie durant. Je sais que celui-là en fait partie. Parce que je suis chaque fois éblouie et émue.
Vous avez raison Lali, l’une des plus grandes poètes du XX…
Comment by Guess Who — 11 mai 2008 @ 3:04
Je comprends fort bien quand tu dis que ce livre t’accompagnera toujours. Sophia est une poétesse hors normes… Je comprends ton attachement affectif.
Comment by Zef — 11 mai 2008 @ 5:06
L’essence de son âme poétique vit empreinte d’une harmonie parfaite et spirituelle, au rythme de sa respiration qui devient palabre libre et universel, ai-je lu quelque part…
Comment by Armando — 11 mai 2008 @ 5:41