Les poèmes du dimanche 6
Et ce visage…
Et ce visage a passé dans ma vie,
et ce visage a passé dans la foule
comme un bateau qui s’enfuit sur la houle
comme une rose éteinte et défleurie.
Il était clair, il était beau, je pense
et la lumière emplissait ses regards
Ô cher visage, ô rose de hasard
toujours vibrants parmi mes souvenances
Un jour, peut-être, un jour tu reviendras
vers moi, visage, et je verrai tes lèvres
s’ouvrir pour moi; quelque vivante fièvre
fera trembler mes rêves et mes bras
(Pierre Gamarra)
*toile de Craig Srebnik