Quelques jours avec Élise 3
Vois.
Je remets le rouge que tu aimes.
Moment toujours drapé dans le satin.
Tu imagines une machine à soupirs.
Mon penchant pour le deuil me sépare
du monde.
Dis-tu.
Au contraire, je touche
à la lisière dorée de la vie.
Machine à regards. Visions
enluminées sur toile rude.
Voici les mots qui reviennent :
je meurs à toi.
Sur cette terre de nuit.
Ni poussière, ni
passé.
Un éclat de la joie.
Élise Turcotte, Piano mélancolique
*choix de la lectrice d’Arcadiy Pavlyuk
Absolument magnifique ces vers… j’aime la lisière dorée de la vie. Merci Lali !
Comment by Lautreje — 28 décembre 2010 @ 2:31
Je viens dire la même chose que Lautreje … question de coïncidence sensible sur les mêmes mots « la lisière dorée de la vie »
… mais promis je n’ai pas copié ! 😉
Merci Lali
Des bises pour une belle journée emplie de détente, lectures, rêveries et autres plaisirs minuscules 🙂
Comment by Chris — 28 décembre 2010 @ 6:06
Un poème magnifique que j’aime relire 😉 encore et encore!
Comment by Denise — 28 décembre 2010 @ 8:37