Son banc
Et parfois, un banc fait toute la différence. Un banc qui n’est pas nécessairement à soi, mais qui est là, toujours libre, aux heures où on a envie de le retrouver. Matin après matin. Comme un ami. Pour lui lire les nouvelles du jour, peut-être. Ou juste pour le réconfort. Qui sait. Il faudrait demander à la lectrice de Clara Cohan ce qu’elle en pense…
De loin, la lectrice voyant le banc libre se dirait : Oh, « mon banc » est libre car cela fait longtemps qu’elle l’a adopté. C’est son banc a elle, où elle peut venir rêver, regarder les enfants jouer, lire son livre ou une lettre pleine de promesse. Un autre banc ne serait pas pareil. Bien sûr, quelqu’un peut venir s’asseoir à côté d’elle mais là c’est sa place car de cette endroit, la lectrice peut voir la ville au loin et le matin, le parc est un havre de paix lorsque tout s’agite en ville.
Comment by Denise Rossetti — 7 janvier 2008 @ 14:36
BAN PUBLIC
Sur un banc d’argent
Lire le sens des nuages pourpres
Et la direction du vent vert
Sur un banc d’argent
Laisser sourire les oiseaux de pluie
Et les filles de l’ouragan
Sur un banc d’argent
La marée blanche entre les mains
La foudre bleue dans les yeux
Le sel de l’harmonie sur les lèvres
Comment by gmc — 7 janvier 2008 @ 17:02