Qui connaissait son chagrin?
Qui connaissait le chagrin qui l’étreignait avec une telle force qu’elle perdait parfois pied et se demandait si elle pourrait à nouveau ouvrir les yeux et faire semblant que tout allait bien? Probablement personne. Parce que de celui-ci elle ne voulait pas parler. Pas même l’effleurer du bout des mots devant quiconque. Le taire, c’était pendant quelques heures éteindre les petites morsures faites à son cœur. Qui n’appartenaient qu’à elle.
*sur une toile de Rik Wouters