Et pourtant, je l’entends toujours
Il me semble parfois l’entendre me dire : « Encore dans tes livres, cousine? »
Mais ce n’est que la voix de la mémoire qui parle. Celle de Philippe s’est tue il y a dix ans aujourd’hui. Et pourtant, je l’entends toujours.
Elle vient peut-être du ciel, lui qui aimait tant voler et dont le dernier vol a été fatal. Elle vient peut-être de tous nos souvenirs. Mais elle est là, souvent. Tout comme son rire, ses yeux pareils aux miens hérités de notre grand-mère maternelle.
Et quand parfois tout me retient au sol, je pense à lui, fils d’Icare. Et je sais que nous avons tous des ailes. Il me l’a dit.
*toile de Gary J. Whitehead
Comme je comprends … moi aussi quand je suis clouée au sol, j’entends mes « aimés » qui m’offrent leurs ailes … Chère Lali, riche de tous vos partages, vos sourires, vos rires, tu fais vivre ton cousin Philippe, et avec cette sensibilité qui est tienne, un autre héritage peut être de votre grand-mère maternelle …
Je t’embrasse
Comment by Chris — 13 février 2010 @ 5:58
Lali, ton billet est très beau… Parfois nos ailes restent un peu coincées et d’autres fois, elles s’ouvrent pour nous faire avancer un peu plus loin en sautant quelques obstacles…
Bisous
Comment by Denise — 13 février 2010 @ 7:36
Chris… clouée au sol?… oh ma pauvre, c’est à cause des verts… Au moins, au temps de JC ils clouaient les gens sur les planches. C’était nettement plus propre tout de même.
Comment by Fou à Lier — 13 février 2010 @ 8:20
😀
Comment by Chris — 13 février 2010 @ 9:02
Merci pour ce partage qui me touche…
Comment by Petit Poucet rêveur — 13 février 2010 @ 16:41