Lali

8 décembre 2007

Les mots de Pessoa

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:41

sobral

Je ne suis rien.
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.

Qu’écrivait Fernando Pessoa quand José Sobral de Almada Negreiros l’a peint? Écrivait-il ces quelques lignes tirées du Gardeur de troupeaux? Il se peut. On le saura pas. On ne peut qu’imaginer, ce que je fais jour après jour devant des tableaux qui me racontent d’improbables aventures tout à fait possibles.

4 commentaires »

  1. Et pourtant il continue a être un des plus grands écrivains portugais et le plus difficile à étudier.
    Comment a-t-il osé dire qu’il n’est « rien »?

    Comment by isa — 9 décembre 2007 @ 10:16

  2. Parce que c’est un homme modeste !

    Comment by Denise Rossetti — 9 décembre 2007 @ 15:02

  3. parce qu’il porte en lui tous les rêves du monde …

    Comment by Armando — 10 décembre 2007 @ 3:45

  4. Et en plus, tu aimes Pessoa!
    Je suis vraiment ravie d’avoir découvert ton blog…
    Je sens même que je vais y passer des heures et des heures!

    Comment by Fernanda — 17 avril 2008 @ 7:23

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