Les vers d’Apollinaire 4
La lectrice de l’artiste Gustave de Jonghe est restée longuement le livre à la main. Sans bouger, sans prononcer un seul mot. Puis, elle a laissé le recueil d’Apollinaire ouvert sur ces vers :
Le départ
Et leurs visages étaient pâles
Et leurs sanglots s’étaient brisés
Comme la neige aux purs pétales
Ou bien tes mains sur mes baisers
Tombaient les feuilles automnales