Qui n’essaie rien n’a rien
Je n’imaginais pas que la réponse viendrait si vite. Quand j’ai trouvé hier sur le net François, le frère de Christine, ma correspondante bourguignonne un peu négligée, et surtout une adresse électronique où je pouvais rejoindre le vignoble de celui-ci via un autre site, je n’imaginais vraiment pas trouver au réveil quelques lignes de Christine, en réponse de celles envoyées à François hier.
Et pourtant… Il y a une Lali qui a les yeux qui brillent ce matin en prenant son café. Qui se remémore la rencontre à la gare de Dijon en 1981, le repas en famille, la dégustation dans les caves, Beaune et Nuits-Saint-Georges et la verte Bourgogne et les cerises blanches du jardin… Et l’année suivante, la fête à Tournus pour souligner la fin du bac autour d’une omelette aux pommes de terre géante pour nourrir toute la bande des copains de Christine. Et il y a quelques années, quinze peut-être, ce souper mexicain à Montréal.
Et ce matin, tout cela remonte à la surface: ce n’était pas bien loin, je l’avoue.
Et comme c’est bon de retrouver Christine.
Et je vais toutes les retrouver, toutes. Foi de Lali.