Danser sur Leahy
Est-ce parce que j’avais envie de danser que j’ai écouté Leahy en boucle ? Possible. Mais bouger, oui. Sentir la musique entrer en moi et vibrer, oui. Me laisser porter par le rythme endiablé des violons, par les talons qui claquent au sol, oui.
Et ainsi oublier la morosité du ciel, le manque de lumière.
Quelle ambiance que celle de la musique de Leahy. Quelle merveilleuse joie de vivre que celle proposée par ces 11 frères et sœurs réunis. Quel voyage que celui au pays des folklores du Cap-Breton, du Québec et d’ailleurs, revisités par les Leahy. Quel bonheur d’écouter encore une fois — la combientième? — The Call to the Dance.
Et soudain, le vent et l’odeur de la mer entrent dans la pièce. Et les gigues qui me poussent à danser. Et je souris, et je tourne jusqu’à en être étourdie. Que c’est bon, toute cette musique !
Ai-je hérité cela de mon grand-père paternel violoneux ? Probablement. Comme j’ai hérité aussi d’une passion pour les fanfares de mon grand-père maternel tromboniste. Et de mon amour pour le piano par ma mère et sa mère qui ont enchanté mon enfance par des valses de Brahms, le menuet de Paderewski, la valse de Durand, des préludes de Chopin et toutes ces pièces que j’ai apprises parce qu’elle l’avait fait avant moi.
Il y a sûrement dans nos gènes un peu des passions de ceux qui nous ont précédés. Et en ce qui concerne Leahy, ça vient sûrement de Lucien, le violoneux. Il aurait aimé, je crois.
Allez, je le remets, c’est trop bon.
Oh que oui ! j’adore !
http://fr.youtube.com/watch?v=rqg0l43dbv4&feature=related
Comment by chantal — 22 janvier 2009 @ 18:37