Lali

11 juillet 2009

Un bain de fraîcheur pour les jours de canicule

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:22

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Lorsque je lisais les dernières pages du roman de Mary Dollinger Au secours Mrs Dalloway! et que je constatais que ça allait bien finir, presque dans le meilleur des mondes, j’ai été déçue quelques minutes. Mais pourquoi bouder mon plaisir? Pourquoi il ne pourrait pas y avoir des fins comme dans les romans de mon adolescence? Pourquoi n’aurions-nous pas droit à une fin cinématographique? Et j’ai pensé : pourquoi pas?

J’avais tant aimé l’humour de Mary Dollinger, sa façon de raconter, ses personnages proches de la caricature, les anecdotes qui défilent que je n’allais pas me laisser décevoir par une fin rose bonbon, que non.

J’avais eu trop de plaisir à voir Clare, le personnage principal et la narratrice, aux prises avec les personnages de son premier roman qui s’écrivait parfois sans elle parce que ceux-ci avaient une vie bien à eux pour ne pas dire une fois de plus : pourquoi pas?

Au revoir Mrs Dolloway! est un délicieux moment de lecture, un bain de fraîcheur pour les jours de canicule dont vous trouverez ici un joli compte rendu ainsi qu’un extrait, qui devrait vous donner envie de plonger dans les aventures de cette Anglaise qui décide de s’émanciper en écrivant rien de moins que ce qui sera un best seller. Et pour découvrir l’auteure en ses mots à elle, rien de mieux qu’un tour sur son blog.

4 commentaires »

  1. Voila encore un malheureux billet qui n’avait pas de commentaire avant mon passage. Des fois je me demande vraiment ce qui fait l’impératrice du lac Léman…

    Bon soit, je ne suis pas là pour parler d’elle, surtout que moi et la monarchie… déjà que je dois me farcir tous les jours des nouvelles de Sarko l’empereur de la Francelande…

    Attardons-nous sur le fait que ce billet n’a pas eu la chance d’avoir des commentaires et pourtant il avait le titre accrocheur « Au secours Mrs Dalloway »…

    Je croyais que les humains sont nés pour porter secours les uns aux autres sur la terre comme au ciel, mais non…

    Mis à part photographier les canards, les machins jaunes, la fonte à bleu, et autres gourmandises éphémères, on se dit qu’après tout si on s’attarde avec tout ces gens qui crient au secours au moindre tomber de feuille de forêt on deviendra tous des secouristes et plus personne ne prendra des photos.

    Mais ce serait une explication bien trop facile. Propre aux ignorants qui écrivent des choses sans aucun sens. ce qui n’est pas mon cas. Heureusement… [pourquoi riez-vous?]

    Après mûre réflexion, je me rends bien compte qu’au fait la seule fautive dans cette affaire est Mrs Dalloway, à qui Mary Dollinger lance un vibrant et ô combien lancinant appel au secours et qui fait semblant de s’appeler Ludovic (comme le sourd)… Si ce n’est pas malheureux.

    Crions donc tous ensemble : On vous déteste Mrs Dalloway!!!…

    [Vous ne vous sentez pas déjà un peu mieux?]

    Comment by Armando — 15 juillet 2009 @ 22:19

  2. Pliée de rire!

    Comment by chantal — 15 juillet 2009 @ 23:01

  3. Armando, quelle imagination…Est-ce la journée du rire ? Car tout comme Chantal, je ris mais un jour après car l’impératrice du Léman est déjà couchée à l’heure où vous écrivez tous les deux…On peut rire tous les jours, n’est-ce pas ?

    Comment by Denise — 16 juillet 2009 @ 7:14

  4. Oh la la! Trahis par l’heure affichée! C’est vrai Denise, nous ne sommes pas raisonnables, mais il faut dire que les histoires d’Armando sont irrésistibles… même en nocturne! Sourire et bises!

    Comment by chantal — 16 juillet 2009 @ 9:04

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